Comment fonctionne la fiscalité à Hong Kong ?
Payer ses impôts est un devoir qui incombe à tout contribuable. Les recettes fiscales permettent à l’Etat de jouer pleinement son rôle. Il peut convenablement s’acquitter de ses missions régaliennes en assurant la protection des personnes et des biens. Mais également en mettant en place des infrastructures de qualité : routes, structures de santé, établissements scolaires publiques… C’est pourquoi la majorité des pays instaurent des lois visant à encadrer le paiement de l’impôt, tant par les particuliers que les entreprises. Mais dans cet article, nous allons nous pencher particulièrement sur le mode de fonctionnement de la fiscalité à Hong Kong.
Principe de fonctionnement des taxes à Hong Kong
Pour comprendre la fiscalité à Hong Kong, il faut déjà savoir que c’est le département des impôts locaux qui a la mission d’assurer le contrôle de la fiscalité. Il existe deux principales sortes d’impôts locaux à Hong Kong. Il s’agît des impôts sur les revenus et de celles sur les sociétés. La première catégorie est réservée aux particuliers, tandis que la deuxième concerne les organisations. Leurs barèmes respectifs sont de 15 et 16, 5 %.
Par ailleurs, il faut souligner qu’il n’y a pas d’impôt sur les plus-values, ni de retenue à la source, et encore moins de taxe sur la valeur ajoutée (TVA). En outre, l’exercice fiscal va du premier mois d’avril d’une année donnée au 31 mars de l’année qui suit.
Un régime d’imposition pour chaque profil
A Hong Kong, toute personne physique qui perçoit des revenus est tenu de s’acquitter de l’impôt sur le revenu. Et cela, qu’il s’agisse d’un salarié ou d’un particulier qui reçoit une pension.
Pour ce qui est des entreprises et des entrepreneurs individuels, ils sont imposés sur leurs bénéfices. Mais il faut préciser que les sociétés qui sont implantées à Hong Kong et qui exercent leurs activités à l’étranger ne seront pas imposables.
Le paiement des impôts
Les contribuables ont à leur disposition différents moyens de paiement de leurs impôts. Ils peuvent payer grâce à leur téléphone portable, depuis un guichet automatique, en ligne, ou grâce à la poste. Et pour ceux qui sont basés à l’étranger, s’ils sont titulaires d’un compte dans une banque de la capitale japonaise, il leur suffit de transmettre un chèque barré.
Rubrique : Droit fiscal, lois et avocat