Quel avenir pour le métier de banquier ?
Le métier de banquier a beaucoup évolué depuis une vingtaine d’années. Les banques ont dû s’adapter à des changements de comportements de la part des clients, et ont intégré les outils numériques comme canaux digitaux dans leur offre. On voit bien que la banque de détail souffre depuis quelques années, la COVID ayant mis en lumière la capacité des réseaux retails à combiner travail distanciel et travail en agence.
Cette révolution forcée prouve bien qu’il est possible d’envisager le métier de banquier comme n’importe quel métier au contact de la clientèle. Le banquier ou conseiller bancaire peut se déplacer chez des clients, les recevoir en agence ou dans un espace dédié aux rendez-vous. La nécessité d’être sur place, c’est-à-dire dans les locaux, n’est plus de mise.
Les futures compétences requises pour ce métier de banquier
Ce métier évolue rapidement et il est important que les organismes de formation ou grandes écoles s’adaptent en proposant des formations en adéquation avec les besoins des clients. Une inscription au master corporate finance par exemple, permet aujourd’hui à un jeune étudiant d’envisager le métier de banquier avec des compétences qui permettent de maîtriser les outils financiers et d’intégrer la dimension digitale dans l’approche stratégique.
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Des compétences financières
Le banquier de demain doit connaître l’ensemble des produits financiers à proposer à ses prospects et clients. Il maîtrise la technique, la fiscalité et les avantages à mettre en avant en fonction de chaque situation rencontrée. Nous évoluons dans un mode en perpétuel mouvement, il est donc essentiel de pouvoir être à jour des connaissances sur son secteur d’activité. Une veille informationnelle doit être intégrée dans la routine quotidienne du banquier. Il doit rester à l’affut des nouveautés, des évolutions, des aléas des marchés financier.
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Des compétences dans une niche
Le conseiller bancaire est un expert dans son domaine. Il est le spécialiste sollicité par ses collègues lorsqu’ils détectent un besoin client. Plus le conseiller sera spécialisé, plus il sera compétent. Le postulat de départ est qu’on ne peut pas tout savoir et tout connaître. Si le conseiller est expert sur les placements en immobilier, il touchera une clientèle appétente à ce sujet et pourra être force de proposition. Prenons un exemple concret : Le conseiller reçoit un client propriétaire de sa résidence, qui recherche des revenus complémentaires liés à l’immobilier. Il recherche un bien locatif rentrant dans un cadre fiscal qui lui apportera des réductions d’impôts. Votre force va être de répondre à sa demande initiale tout en élargissant le champ des possibles aux SCPI, qui peuvent correspondre à un besoin non exprimé.
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Des compétences relationnelles
Le futur banquier est inévitablement un bon conseiller. Il prend le temps de découvrir les besoins de ses clients et de créer une relation de confiance. Sans cette relation essentielle, il ne pourra pas développer son business et être recommandé. Il doit être pédagogue, honnête, précis, réactif et proactif dans sa démarche. Ces compétences de comportement sont aussi importantes que les connaissances techniques qu’il va apprendre au cours de sa formation. C’est sur cette capacité à bien comprendre son client que dépendra son succès.
Rubrique : Formation et emploi en finance